Très lourdes peines pour les militants de Casapound
par Xavier Eman.
D’un côté comme de l’autre des Alpes, il semble que la Justice ait totalement perdu le sens de la mesure, de la décence et même de la dignité… Ainsi, neuf militants du mouvement de la droite radicale et sociale Casapound Italia viennent d’être condamnés par le tribunal de Rome à des peines allant de deux à trois ans et sept mois de prison. Leur crime ? S’être associés à la population locale d’un quartier populaire (Casale San Nicola) pour tenter d’empêcher l’ouverture d’un centre d’accueil pour migrants clandestins.
Les faits remontent à juin 2015. Après plusieurs semaines de mobilisation et de blocage du site prévu pour l’installation des migrants, les autorités transalpines, s’asseyant comme d’habitude sur le mécontentement populaire, ont ordonné aux forces de l’ordre d’imposer le passage des cars de migrants et leur entrée dans le centre d’accueil. S’en étaient suivies des échauffourées entre la police et des militants de Casapound, heurts sans gravité, aucun blessé n’étant à déplorer.
Si le tribunal a rapidement classé sans suite les plaintes des habitants du quartier affirmant avoir été molestés par les forces de l’ordre, il a par contre engagé des poursuites contre neuf militants patriotes qu’il vient donc de condamner à près de quatre ans de prison pour « violences en réunion ». La disproportion flagrante et scandaleuse entre les faits et la peine n’est pas sans rappeler la récente condamnation des jeunes identitaires français coupables d’avoir occupé le toit de la mosquée de Poitiers en construction pour dénoncer l’islamisme. Partout en Europe, le message semble donc clair : malheur à ceux qui prétendent défendre leur peuple et s’opposer à sa progressive submersion !
Et pendant ce temps, le laxisme continue à régner pour les crimes et délits de droit commun et des multirécidivistes poursuivent leurs forfaits sans être sérieusement inquiétés.
C’est d’ailleurs le constat fait par Gianluca Iannone, président de Casapound Italia, qui a déclaré suite à cette sentence : « Injustice est faite. Avec ces condamnations aberrantes le juge a écrit noir sur blanc que défendre les droits des Italiens est un crime aux yeux de l’Etat, un crime qui l’inquiète davantage qu’un attentat terroriste ! Et en effet, aujourd’hui, dans une Nation où la justice sociale et le respect de ses propres citoyens sont des préoccupations secondaires, défendre les droits des Italiens est un acte révolutionnaire. »
Une déclaration à méditer à l’heure où, dans toutes les « démocraties » occidentales, la répression des mouvements identitaires et patriotes semble s’accentuer chaque jour un peu plus.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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